Mois : janvier 2016

31 Jan

AU DELÀ DE FACES CACHÉES

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Au delà de Faces cachées   (documents exclusifs / NegPos)

Projection le 6 avril à La Maison de l’Amérique Latine à 19h

 

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Atelier à la Victoria, Santiago du Chili, 2004 

Film documentaire réalisé par Anouk Marsetti

Un groupe de jeunes d’un quartier très défavorisé de la capitale du Chili Santiago participe à un atelier photographique argentique à l’initiative de Patrice Loubon photographe français et de grands photographes Rodrigo Gomez et Miguel Navarro Cofre. À travers l’acte photographique se dessine l’expérimentation du regard.
Aventure humaine, aventures photographiques

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Agence IMA (Agencia Imagen Memoria Autores), 2004

 Film documentaire réalisé par Anouk Marsetti

Dans les années 2000, 3 photographes se réunissent pour créer la première agence de photographe du Chili : IMA

Claudio Perez, photographe humaniste, spécialiste de recherches qui explorent la culture et l’histoire chilienne : amérindiens de l’Atacama, événements politique et historique.

Rodrigo Gomez, correspondant de l’agence Vu, entre esthétisme et grand reportage.
Miguel Navarro, au plus proche des réalités quotidiennes.

Pas à pas le film explore la création photographique, une réflexion sur ce que signifie être photographe au Chili aujourd’hui.

PAZAIDA

Une rencontre entre Paz Errazuriz et Zaida Gonzalez

Film documentaire réalisé par Samy Memouni

A l’occasion de la programmation de la galerie NegPos, Printemps photographique Chili 2011, une discussion entre 2 photographes issues de 2 générations de femmes photographes chiliennes.
Le film présente aussi le « making off » de la session studio réalisé par Zaida Gonzalez lors de son passage à Nîmes dont 4 photographies figurent dans la série El Castigo montrée dans l’exposition Faces cachées.

20 Jan

LA CIUDAD DE LOS FOTÓGRAFOS

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Una película de Sebastián Moreno,

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La Ciudad de los Fotógrafos del cineasta chileno Sebastián Moreno vuelve sobre los eventos ocurridos durante la dictadura de Pinochet cubiertos por un grupo de fotoperiodistas que poco a poco descubren una malsana fascinación de los medios por la violencia. En la calle, al ritmo de los movimientos sociales, estos fotógrafos se agruparon creando un verdadero lenguaje político. Es al ritmo de las protestas que gran parte de entre ellos se forma. Para ellos, fotografiar era una práctica de la libertad, un medio de poder seguir viviendo. Sus imágenes sirvieron de prueba a los testimonios de las víctimas de la dictadura. Estas fueron fundamentales al permitir la apertura de los procesos en justicia. Algunos de éstos fotógrafos fueron reprimidos brutalmente, otros asesinados, pero la gran mayoría sobrevivió.

Sebastián Moreno, hijo de José Moreno Fabbri, fotógrafo co-fundador de la Asociación de Fotógrafos Independientes (AFI), a través de éste film, el actualiza y valoriza, el alcance histórico que pudo tener la fotografía chilena en esa época y la relación de filiación que ésta mantiene con parte de la juventud chilena.

Nace el 22 de febrero de 1972 en Santiago de Chile. Entre 1989 y 1992, estudia comunicación audiovisual en el Instituto de Artes y de la Comunicación (ARCOS). Luego viaja a Cuba donde se perfecciona como director de fotografía en la Escuela de Cine y Televisión de San Antonio de los Baños. En 1996, comienza estudios de Antropología hasta 1998, completando su formación como documentalista.

Trabaja regularmente como director de fotografía en numerosos rodajes de documentales. En 2006, dirige su primer largometraje, La Ciudad de los Fotógrafos, un film épico sobre la fotografía bajo la dictadura de Pinochet (mejor documental del Festival de Cine de Valparaíso en 2007, mejor documental del Festival Tricontinental de Milán 2007, Nominación para mejor documental IFDA, Amsterdam, 2006). En 2015, se estrena Habeas Corpus, su más reciente largometraje junto a la realizadora Claudia Barril con gran acogida del público y de la crítica especializada.

20 Jan

L’HISTOIRE D’UNE PHOTO

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Le 16 mars à La Maison de l’Amérique Latine à 19h, en présence d’Alexis Diaz et Zaida González

 

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Vingt photographes, vingt photographies, vingt regards, vingt histoires.

 

Lorsque Alexis Diaz me contacte en septembre 2011 pour participer au projet « Historia de una foto » en tant que commissaire d’exposition invité à choisir les vingt photographes qui seront sélectionnés, je ne lui cache pas ma joie et mon enthousiasme. Je trouve l’idée excellente, tant sur le plan de la forme que du fond. Une exploration « à tiroirs » de la photographie chilienne actuelle qui m’intéresse au plus au point, étant donné que je suis le seul galeriste en France qui la représente aussi largement, régulièrement, et depuis maintenant presque 10 ans ! Combien de projets sont nés depuis et ont abouti grâce aux efforts de chacun ? Depuis ma première investigation en 2004, missionné par M. Bourdon, attaché culturel à l’Instituto Chileno Frances, jusqu’à la rencontre avec José Moreno, alors directeur des Archives photographiques de l’Université du Chili, qui nous a permis de faire connaître ensemble au public français, avec l’appui de l’École Nationale Supérieure de la Photographie (Arles, France), le grand et historique photographe chilien, Antonio Quintana. De Rabat (Maroc) à Coquimbo (en passant par Paris, Biarritz, Nîmes et Berlin), et grâce à la complicité de nos équivalents marocains rassemblés sous la bannière de l’Association Marocaine d’Art Photographique (AMAP), où nous avons réussi « l’improbable » en mettant en place un double projet d’échange entre photographes marocains et chiliens. De Santiago à Nîmes en 2011, où nous avons inauguré pour la première fois en France un événement de grande ampleur rassemblant les travaux de plusieurs générations de photographes chiliens contemporains, avec comme « cerise sur le gâteau » la fameuse exposition « Chile from within ‘ » composée en 1990 par Susan Meiselas (Magnum).

Nous voilà une nouvelle fois réunis, construisant une nouvelle étape de notre histoire commune, qui ne peut bien sûr en aucun cas se résumer à une seule… ni même à vingt photos !

La photographie est une pratique solitaire, même si, paradoxalement, les photographes sont, parmi les artistes, ceux qui le plus souvent s’unissent.

Que ce soit pour des raisons économiques de mutualisation de forces et d’équipements, que ce soit par goût pour le débat et l‘échange ou par simple obligation professionnelle, que ce soit volontairement ou par le choix de tiers. La structure collective est très souvent adaptée à la pratique photographique : à travers des projets communs, des ateliers, des agences ou des collectifs, par le biais d’expositions, le photographe – et son regard – se met à côtoyer d’autres photographes – et leurs visions distinctes.

L’exercice est ainsi délicat de rassembler vingt photographes aussi différents! Il fallait donc trouver un fil intérieur, une liaison invisible qui nous autorise à les rapprocher tout en conservant l’autonomie créatrice de chacun.

Le dispositif est donc essentiel dans cette tentative de réunir à travers les âges et les esthétiques, un groupe humain composé d’individus ô combien différents dans leurs prérogatives et leurs ancrages historiques.

L’analyse de ce dispositif montre plusieurs qualités. Dans un premier temps, le cadre et la contrainte mis en œuvre fournissent un espace délimité essentiel dans lequel peut s’exprimer de façon singulière, et en toute liberté, le regard de l’artiste porté sur l’une de ses œuvres. Dans un deuxième temps, le protocole adopté, qui égrène les histoires au même rythme et selon les mêmes modalités didactiques, suggère habilement au spectateur une déclinaison hétérogène d’une pratique artistique et de ses infinies variations. La série « Historia de una foto » est composée d’unités closes sur elles-mêmes et chaque « boîte » fonctionne comme un petit univers en soi où gravitent l’œil et la pensée, tous deux scrutateurs, à la recherche d’indices révélateurs.

Pour aller dans cette direction, sans nous aventurer trop loin, revenons à Walter Benjamin qui dans L’Œuvre d’art à l’ère de sa reproductibilité technique, écrit à propos des photographies d’Eugène Atget réalisées au début du Xxe siècle : « On a dit à juste titre qu’il avait photographié ces rues comme on photographie le lieu d’un crime. Le lieu du crime est lui aussi désert – Le cliché qu’on en prend a pour but de relever des indices. »

Ici, la recherche d’indices est double, si nous étudions avec attention et soin l’image, guidés à la fois par le commentaire de l’auteur et par les mouvements – ou la fixité – de la caméra qui redéfinit l’image, qu’elle redécoupe et reconstruit, l’enquête que nous menons à notre tour, comme spectateur de l’ensemble, porte à la fois sur la photographie mais aussi sur le photographe et sur sa relation plus ou moins distante à l’œuvre qu’il a produite.

La photographie est filmée, mise en scène donc, physiquement et historiquement.

Il y a une triple mise en abîme : la photographie qui représente déjà une scène du réel est à son tour représentée – très différemment en fonction des souhaits de chacun – puis disséquée et commentée par l’auteur qui en fait en quelque sorte son « autopsie ». Et en faisant cela, il se délivre lui-même dans son authenticité fondatrice. Sans toutefois nous laisser percevoir complètement les liens secrets qu’il entretient avec la photographie. Tentant de dégager des lignes générales, l’esprit se perd en de si nombreuses équations visuelles et sonores. Nous pouvons tout de même noter que de façon récurrente, l’image choisie est souvent unique et initiatrice, elle peut aussi appartenir à une série constitutive de son œuvre ou de son rapport à la photographie. Elle répond en priorité à la question « pourquoi ? » et secondairement à la question « comment ? ».

Mais il serait vain de tenter de définir ce qui – et si quelque chose – les rattache, tant il y a à dire sur chaque image et chacune des mises en scène. Nous ne pourrons pas critiquer ici ni amplement ni spécifiquement chaque œuvre.

Laissons donc notre regard circuler au gré des histoires que draine chaque image. Devinons les fils invisibles qui tiennent les photographies comme des marionnettes sur la scène du théâtre formé par l’écran. Immergeons-nous de façon éphémère dans ces petits puits de lumière et ces orifices juxtaposés. Livrons-nous à une tortueuse déambulation au hasard des regards. Car s’il y a bien quelque chose à apprendre de cette expérience, c’est que la multiplicité des visions n’a d’égale que la diversité des histoires humaines.

Patrice LOUBON

Nîmes, janvier 2013

LISTE DES PHOTOGRAPHES / HISTOIRE D’UNE PHOTO

Jorge Aceituno, Paz Errázuriz, Javier Godoy, Zaida González, Jorge Gronemeyer, Carolina Guajardo, Andrea Jösch, Álvaro Hoppe, Luis Navarro, Miguel Navarro, Tomás Munita, Alejandro Olivares, Macarena Peñaloza, Claudio Pérez, Mauricio Quezada, Nicolas Saez, Cristobal Traslaviña, Leonora Vicuña, Alejandro Wagner, Nicolás Wormull.

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